Et ce n'est pas Marc Rochet, le président d'Air Caraïbes et de French Bee qui dira le contraire.
«Les affaires sont cinglantes, mais il y a une réelle amélioration à l'étranger.«Et ce ciel ensoleillé dans la tempête de 2020 ne vient pas seulement des annonces de novembre.
"À cela, il faut ajouter le fait qu'il y a encore une simplification et une meilleure compréhension de la politique gouvernementale de dépistage, par les voyageurs,»explique le chef d'entreprise.
Sans parler de la punition pour les skieurs qui devront attendre 2021 avant de chausser leurs skis alpins. Malgré cette légère amélioration, il est important de ne pas revendiquer la victoire trop rapidement.
"Je ne pense pas que nous arriverons à décembre 2020, les chiffres de 2019. Cela s'améliore, mais nous serons en baisse. J'ai une raison d'espérer, c'est que nous avons participé assez correctement dans les 3 premières semaines de janvier."
Tant en décembre, la clientèle est principalement affinitaire, car janvier signifie le retour de … touristes.
"Nous vendons bien la République Dominicaine, c'est pourquoi nous parlons encore une fois de tourisme. On assiste au retour des voyageurs d'agrément, ce qui est encourageant."
Gardez à l'esprit que la Polynésie est à la traîne par rapport aux autres départements et territoires d'outre-mer.
Alors qu'en novembre 2020, le trafic ne représentait que 12% de celui de novembre 2019 ",Je fais partie de ceux qui pensent qu'il va falloir repenser. Je ne pense pas que ce ne soit pas en servant des tonnes d'argent que nous pouvons nous repenser,"tacle, Marc Rochet.
Du côté des affaires, il y a beaucoup à changer, mais il n'est pas nécessaire de rêver. La gestion du rendement ne s'arrêtera pas, même si les taux doivent être plus lisibles.
Ce n'est pas la seule transformation.
"Le monde à venir sera composé d'entreprises qui s'adapteront très rapidement, donc les faibles coûts en Europe nous attendent.
Nous devrons être capables de réduire nos coûts, c'est un défi, nous devons réduire le nombre de divisions hiérarchiques dans l'entreprise et ensuite rendre nos produits faciles et attractifs pour nos clients.
Nous devons améliorer l'accueil et l'ambiance à bord. "
Pour le patron d'Air Caraïbes, une grande menace plane sur les dirigeants des agences de voyages.
"Il y a une forte augmentation du numérique. Cette augmentation est venue du besoin de voyager, mais aussi pour se calmer, les agences de voyages doivent ouvrir, explique-t-il. Je suis convaincu que les agences ont plus de potentiel par la suite qu'avant."
Si, selon la Fevad, le commerce électronique a augmenté de 10 ans en 2020, rien ne dit que le déclin est aussi rapide. Il peut également y avoir un frein pour les distributeurs.
"La confiance dans les agences de voyages s'est un peu détériorée. Avec l'ordonnance nous avons coupé les poches de nos clients, même si les entreprises l'ont fait sans autorisation,»compare Jean-Pierre Mas, président d'EDV.
Alors que les OTA étaient ouvertes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, les succursales physiques ne dépassaient à peine que quelques heures par semaine. Il est temps pour les agents de voyages de prendre position.
"Si nous voulons reprendre confiance, cela ne se fera pas avec le mouvement d'une baguette magique. Nous discutons également avec la DGE pour accélérer la digitalisation de nos points de vente, nous ne pourrons plus nous passer,"selon le chef du syndicat.
L'année 2020 se termine, la prochaine sera celle de toutes les inconnues.
"Nous allons vivre avec covid, voyager avec covid. L'assurance d'un point de vue général sera l'un des sujets de notre prochaine vidéo, le 13 janvier 2021, mais aussi de l'avenir de l'APST.
Elle continuera, il n'y aura pas de rupture. J'espère que nous pourrons tous nous remettre sur les rails. J'espère que vous travaillez tous bien et que vous reviendrez aux fondamentaux de notre métier pendant ces vacances ».
Qu'elles soient studieuses ou festives, bonnes vacances à tous! "